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Vie Rurale
Le 28 octobre 1988
L'"Energia" avant le départ


Aucune photo ne pourra pas remettre cette singularité et les reliques(puissances) du nouveau système, qui tu sens, quand tu la vois personnellement. Encore pour quelques kilomètres nous avons examiné de la fenêtre de l'autobus de la ferme, dans les étreintes de qui reposait 60-метровак la liasse de la fusée et le navire. Et nous déjà au pied du système. Se jettent aux yeux un peu porté à storonku les capacités argentées sphériques. Cela, un des spécialistes explique, le centre soi-disant cryogène. Dans les capacités on recueille mille tonnes d'oxygène, la centaine des tonnes d'hydrogène liquide et mille tonnes d'azote liquide. Au total - près de 5 mille tonnes. Non loin - la multitude de ballons immenses : à eux sous la pression de 400 atmosphères il y a des dizaines des tonnes de gaz de l'hélium. Tout cela faut déjà dans les jours, quand commenceront les opérations à essence.

Nous ne voyaient pas, comment on livrait ici le système, mais impressionne le récit de cela. Il se trouve, tout le paquet était recueilli dans un des corps de montage, mais puis est mis pour le groupe de machines unique transportno-directeur. Il cumule dans lui-même les fonctions du transporteur et ustanovshchika les systèmes à la position verticale, mais dvizhetsja selon deux de fer kolejam, divisé par dix-huit mètres. S'étant approché du dispositif d'amorçage avec l'aide de quatre locomotives à diesel, ustanovshchik a porté la liasse pesant près de 600 tonnes au-dessus de gazootvodnym par l'éventaire ayant la profondeur de 23 mètres. De ceux-ci, à propos, ici trois, sont disposés ils selon le cercle, sous l'angle de 120 degrés selon la relation l'un à l'autre. Mais est direct sous la fusée - le même puits profond en béton armé par le diamètre à 20 mètres. Attirent l'attention et les collines en béton dressées autour de la construction de départ : Là, sous la terre, on cache l'équipement divers répondant pour la prise d'essence en le combustible, ainsi que le centre frigorifique, qui soutient à l'intérieur des fusées et le navire la température nécessaire.

Mais pourvu que les systèmes terrestres soient intéressants, les yeux s'attardent involontairement sur les structures entourant la fusée. Le dispositif d'amorçage, sur qui l'"Energia" coûte et de qui elle le 29 octobre démarrera, représente la structure en béton armé avec les mécanismes de la retention de la fusée et les installations(dispositifs) le camion(transmission) vers elle pneumohydraulique et les télécommunications. Toutes les liaisons des systèmes terrestres sont réalisées dans l'extrémité de l'"Energia" et sa surface latérale avec l'aide du mât zapravochno-de drainage. Dominant au-dessus de la fusée, elle a les terrains mobiles, selon qui sont pratiqués la communication pour la prise d'essence, le drainage, ainsi que les électrocâbles de la liaison la "terre-bord". À propos, dans le système de la fusée et le navire est compté de l'ordre de mille électrochaînes, qui sont unis dans les câbles, mais ceux-là, à son tour, à zhguty. Et il est nécessaire de contrôler chaque chaîne avant le départ. Avant le départ les terrains mobiles du mât sont conduits alternativement, mais le dernier, où est pratiquée la grande route du drainage de l'hydrogène, part déjà après la mise en marche du moteur et le début du mouvement de la fusée. Elle pèse plus de 20 tonnes, mais pour sa dérivation on relâche de tout quelques secondes...

Par minutes, si non par secondes, raspisany ces jours l'affaire de mille travailleurs - les spécialistes du cosmodrome Baïkonour, les savants et les ingénieurs arrivés ici de plusieurs villes du pays. Le rythme rigide tendu leur est donné par les opérations finales de la préparation de le premier départ d'essai du système universel raketno-spatial de transport l'"Energia" dans la composition puissant de fusée-porteur "Energia" et le navire orbital de l'utilisation multiple Bourane.

Soumis à ce rythme se sont trouvés dès le premier jour et nous sommes les journalistes, à qui est tombée la chance raconter aux lecteurs, les radios et les téléspectateurs de l'événement, vers qui la cosmonautique soviétique allait non une année. Je ne cachâtes pas que nous attendions ces jours il y a longtemps. ИI chaque fois, en arrivant pour Baïkonour pour faire pour l'orbite l'équipage suivant soviétique ou international, nous cherchions de nouvelles marques dans l'aspect familier du cosmodrome, qui souffleraient - l'affaire dvizhetsja, le départ non de l'autre côté des monts. Augmentaient à la steppe nouveau montazhno-d'essai et montazhno-à essence les corps, immense, sans précédent sur les terrains de mise en marche des "Unions" du mât-ferme, on construisait des meilleures sortes du béton la bande d'atterrissage irréprochablement lisse pour Bourane. Dans les dizaines KB et l'I.R.S. du pays allait l'étude profonde des décisions techniques, qui puis s'incarnaient par les mains des ingénieurs talentueux et les ouvriers aux voitures provisoirement restées "sous l'ombre". Les éprouvaient aux panneaux, dans les souffleries aérodynamiques, contrôlaient par le feu et l'eau, nachinjali par l'électronique plus récente, les dernières acquisitions les plus raketchikov et samoletostroitelej, fizikov et les métallurgistes, les chemistes et les mathématiciens. Amenaient et ensuite pour le cosmodrome, où préparaient pas à pas cette technique(technicien) au rendez-vous avec l'espace.

Si graduellement, à côté des "quartiers" familiers du cosmodrome se levait vers le ciel "Bourane" stan de Baïkonour. Et pour la première fois il a déclaré la volonté à de grandes affaires le 15 mai de l'année passée, quand avait lieu d'ici la première saccade à la cosmonautique du jour de demain - a démarré nouveau lourd universel fusée-porteur "Energia". Lourd parce que peut déduire(retirer) pour l'orbite plus de 100 tonnes de charge utile. Mais universel, puisque cette charge peut être de n'importe quelle destination(fixation) et il tient ferme non sous le fuseau de tête, comme près de toutes les fusées du monde, mais est accroché de côté, comme le bagage spatial. Et si dans le premier vol le rôle du tel bagage était joué par la maquette du compagnon grandeur nature et le poids, maintenant sa place était empruntée par Bourane - l'avion orbital spatial.

Excepté trois mâts, la destination(fixation) de qui en principe même que et sur les aires de lancement des "Unions", se jettent aux yeux deux tunnels par le diamètre jusqu'à trois mètres. Ils durent presque parallèlement du bunker souterrain vers l'écluse extraordinaire se trouvant au niveau de la cabine de Bourane. Dans un d'eux, comme s'est révélé, les cosmonautes seront livrés au navire avec l'aide des chariots spéciaux. Mais dans l'autre - le quitter extraordinairement en cas de situation d'accident. Grâce à la structure subtile de la rainure qu'à l'intérieur du tunnel de sauvetage, pour cette opération on leur faut pas plus 15 secondes.

Nous étions sur l'ensemble de départ, quand là s'achevaient déjà les essais de tous les systèmes de la fusée et le navire. Au moins quelques mille opérations de contrôle il fallut faire(conduire) aux spécialistes pour se persuader : le système raketno-spatial est prêt à la prise d'essence par le combustible. A frappé l'autre - au moment du départ la situation surnuméraire peut avoir lieu dans le système si complexe à n'importe quel instant. C'est pourquoi l'exécution par l'électronique de toutes les équipes(commandes) nécessaires est contrôlée dans toutes les 0.2 secondes.

Jour et nuit s'éclaire par maintenant projecteurs le système raketno-spatial prêt au bond à l'espace. Le travail dur se prolonge non seulement sur l'ensemble de départ, mais aussi dans d'autres points "chauds" "Bourane" stana de Baïkonour

V. OVCHAROV. (le Spécialiste. corr. L'Agence télégraphique de l'Union Soviétique).


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Сельская жизнь
28 октября 1988 года
"Энергия" перед стартом


Никакая фотография не сможет передать той необычности и мощи новой системы, которые ощущаешь, когда видишь ее воочию. Еще за несколько километров мы разглядели из окна автобуса фермы, в объятиях которых покоилась 60-метровак связка ракеты и корабля. И вот мы уже у подножия системы. Бросаются в глаза несколько отнесенные в сторонку серебристые шаровые емкости. Это, поясняет один из специалистов, так называемый криогенный центр. В емкостях собраны тысячи тонн кислорода, сотни тонн жидкого водорода и тысячи тонн жидкого азота. Всего - около 5 тысяч тонн. Неподалеку - множество огромных баллонов: в них под давлением 400 атмосфер находятся десятки тонн газа гелия. Все это понадобится уже через сутки, когда начнутся заправочные операции.

Мы не видели, как была доставлена сюда система, но впечатляет и рассказ об этом. Оказывается, весь пакет был собран в одном из монтажных корпусов, а затем уложен на уникальный транспортно-установочный агрегат. Он совмещает в себе функции транспортера и установщика системы в вертикальное положение, а движется по двум железнодорожным колеям, разделенным восемнадцатью метрами. Приблизившись к пусковому устройству с помощью четырех тепловозов, установщик пронес весящую около 600 тонн связку над газоотводным лотком, имеющим глубину 23 метра. Их, кстати, здесь три, и расположены они по кругу, под углом 120 градусов по отношению друг к другу. А прямо под ракетой - такой же глубокий железобетонный колодец диаметром в 20 метров. Обращают на себя внимание и раскинувшиеся вокруг стартового сооружения бетонные холмы: там, под землей, укрыто различное оборудование, отвечающее за заправку топливом, а также холодильный центр, который поддерживает внутри ракеты и корабля нужную температуру.

Но как бы ни были интересны наземные системы, глаза невольно задерживаются на окружающих ракету конструкциях. Пусковое устройство, на котором стоит "Энергия" и с которого она 29 октября стартует, представляет собой железобетонную конструкцию с механизмами удержания ракеты и устройств подвода к ней пневмогидравлических и электросвязей. Все связи наземных систем осуществляются через торец "Энергии" и ее боковую поверхность с помощью заправочно-дренажной мачты. Возвышающаяся над ракетой, она имеет подвижные площадки, по которым проложены коммуникации для заправки, дренажа, а также электрокабели связи "земля-борт". Кстати, в системе ракеты и корабля насчитывается порядка тысячи электроцепей, которые объединены в кабели, а те, в свою очередь, в жгуты. И каждую цепь перед стартом необходимо проверить. Перед стартом подвижные площадки мачты поочередно отводятся, а последняя, где проложена магистраль дренажа водорода, отходит уже после запуска двигателя и начала движения ракеты. Весит она более 20 тонн, а на ее отвод отпускается всего несколько секунд...

По минутам, если не по секундам, расписаны в эти дни дела тысяч тружеников - специалистов космодрома Байконур, ученых и инженеров, приехавших сюда из многих городов страны. Жесткий, напряженный ритм им придают заключительные операции по подготовке к первому испытательному старту универсальной ракетно-космической транспортной системы "Энергия" в составе мощной ракеты-носителя "Энергия" и орбитального корабля многоразового использования "Буран".

Подчиненными этому ритму оказались с первого дня и мы - журналисты, кому выпала удача рассказать читателям, радио- и телезрителям о событии, к которому советская космонавтика шла не один год. Не скрою, что этих дней мы ждали давно. ИI каждый раз, прилетая на Байконур, чтобы проводить на орбиту очередной советский или международный экипаж, мы искали новые приметы в знакомом облике космодрома, которые подсказали бы - дело движется, старт не за горами. Вырастали в степи новые монтажно-испытательные и монтажно-заправочный корпуса, огромные, невиданные на пусковых площадках "Союзов" мачты-фермы, из лучших сортов бетона строилась безукоризненно гладкая посадочная полоса для "Бурана". В десятках КБ и НИИ страны шла глубокая проработка технических решений, которые затем воплощались руками талантливых инженеров и рабочих в машины, до поры до времени остававшиеся "в тени". Их испытывали на стендах, в аэродинамических трубах, проверяли огнем и водой, начиняли новейшей электроникой, самыми последними достижениями ракетчиков и самолетостроителей, физиков и металлургов, химиков и математиков. А потом привозили на космодром, где шаг за шагом готовили эту технику к свиданию с космосом.

Так постепенно, в стороне от знакомых "микрорайонов" космодрома поднимался к небу "буранный" стан Байконура. И впервые о своей готовности к большим делам он заявил 15 мая прошлого года, когда отсюда состоялся первый рывок в космонавтику завтрашнего дня - стартовала новая тяжелая универсальная ракета-носитель "Энергия". Тяжелая потому, что может вывести на орбиту более 100 тонн полезного груза. А универсальная, поскольку груз этот может быть любого назначения и крепится он не под головным обтекателем, как у всех ракет мира, а навешивается сбоку, как космический багаж. И если в первом полете роль такого багажа играл макет спутника в натуральную величину и тяжесть, то теперь его место занял "Буран" - орбитальный космический самолет.

Кроме трех мачт, назначение которых в принципе то же, что и на стартовых площадках "Союзов", бросаются в глаза два туннеля диаметром до трех метров. Они почти параллельно тянутся из подземного бункера к необычному шлюзу, находящемуся на уровне кабины "Бурана". Через один из них, как выяснилось, космонавты будут доставляться в корабль с помощью специальных тележек. А через другой - экстренно покидать его в случае аварийной ситуации. Благодаря хитроумной конструкции желоба, что внутри спасательного туннеля, на эту операцию им понадобится не больше 15 секунд.

Мы были на стартовом комплексе, когда там уже завершались испытания всех систем ракеты и корабля. Не менее нескольких тысяч проверочных операций пришлось провести специалистам, чтобы убедиться: ракетно-космическая система готова к заправке топливом. Поразило и другое - в момент старта нештатная ситуация может произойти в столь сложной системе в любое мгновение. Поэтому выполнение электроникой всех необходимых команд проверяется через каждые 0.2 секунды.

Круглые сутки освещается сейчас прожекторами ракетно-космическая система, готовая к броску в космос. Напряженная работа продолжается не только на стартовом комплексе, но и в других "горячих" точках "буранного" стана Байконура

В. ОВЧАРОВ. (Спец. корр. ТАСС).