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La Pravda
Le 4 mars 1988
De l'espace - pour l'avion!
Notre interlocuteur le cosmonaute Igor Volk

Le héros de l'Union Soviétique le cosmonaute Igor Volk-zasluzhennyj le pilote-expérimentateur de l'URSS, un de участииков les travaux selon le programme du navire spatial soviétique de l'utilisation multiple. Nous étions adressés chez lui par les lettres des plusieurs lecteurs s'intéressant à ce projet, qui a annoncé récemment à la conférence de presse le chef Glavkosmosa de l'URSS d'A.Dunaev.





La conversation avec Igor Volkom s'est trouvée l'affaire non simple. Premièrement, le pilote-expérimentateur est pratiquement imperceptible par la terre. Deuxièmement, lui la personne extrêmement peu verbeux et retenu. Tout, quant aux émotions personnelles, trouve(estime) l'affaire secondaire. Mais les lecteurs juste ont confié : d'apprendre cela que fait, pense, le participant de ce nouveau travail spatial éprouve.

Je vois dans les yeux de l'interlocuteur la fatigue - il vit encore par temps de Kamtchatka, de qui est revenu tout à l'heure. Là un matin que, mais ici il faut mettre au point encore. Mais un autre moment ne sera pas long, c'est pourquoi je surmonte le sentiment de la faute, mais mon interlocuteur - le sentiment de la fatigue.

- Plusieurs lecteurs s'intéressent à notre "navette" et de plus demandent, si nous ne restons pas en arrière sur les Américains...

- Mais pourquoi il faut trouver(estimer) le travail dans l'espace la course pour la vitesse, стадионным par la course à pied ? Qui en avant ? L'univers est infini, le finish là est absent. Chacun choisit la tâche proportionnée aux forces et nécessaire au moment donné, en mettant dans sa décision de la force et le moyen. Comme au pilote, moi on voudrait lever aussi premier dans le monde le tel navire et le déduire(retirer) pour l'atmosphère. Mais c'est les questions de l'amour - propre, eux ici dixième. Comme l'ingénieur je comprends que doit se décider l'ensemble immense avant tout des tâches technologiques, dans qui sont importants tous les groupes, et chacun demande l'attention énorme. L'exemple "Чэлленджера" montre le prix tragique de la hâte, l'atmosphère de courses... Les Paroles vont non pour faire le navire avant quelqu'un, mais pour sortir pour une nouvelle étape de l'application de la technique(techniciens) spatiale. Le navire doit travailler dans l'espace, exerçant les fonctions propres seulement à lui. Il ne remplacera pas la station à long terme orbitale, par exemple, ou l'installation technologique. Mais intensifiera leur importance, en travaillant dans l'ensemble avec eux.

- Il est combien d'aux воздушно-navires spatiaux, par exemple, vous voyez à расцвет leurs siècles ?

- La multitude. Ils devront accomplir le même travail, qui fait maintenant Aéroflot. Seulement la sphère de l'action s'élargira. Jusqu'à l'espace.

- Récemment, après le retour de station "Monde" de l'équipage soviéto-syrien, nous ont vu, comment Anatoly Levchenko se dirigeait vers l'avion pour faire sur lui le vol. Tels vols sont aussi d'essai ?

- Certes. Anatoly est venu à bout parfaitement bien de ce travail. Elle entre dans le programme de la préparation des vols па le navire piloté de l'usage multiple.

En temps et lieu Igor Volk s'est trouvé aussi "du navire sur бал". Le navire était l'appareil descendu de l'"Union T-12', dans qui à la fin de juillet 1984 il est revenu du"Salut - 7"avec Vladimir Dzhanibekovym et Svetlana Savitskoj. Mais"балом"-пилотирование des avions après l'apesanteur de douze jours. Pour ce moment-là son incursion(teinte) faisait près de cinq mille heures. De ces mille plusieurs et plusieurs dans les situations difficiles d'essai. Il est fier ce que vole pratiquement en tous avions, qui sont produits par notre industrie aéronautique, et ce qu'on réussit à s'essayer sur tous les terrains du champ immense de l'activité d'essai. Par ses examinateurs, les instructeurs, mais puis et les compagnons selon le ciel étaient réellement grand : Коккинаки, Анохин, Гарнаев, le Амет-khan, les Sifflets... Examinaient les vols pour le tire-bouchon, et les équipes(commandes) actionner le siège éjectable, resté, à propos, non exécuté. La vie typique du pilote-expérimentateur, parle(dit) lui et passe volontiers pour les dignités des compagnons. Mais je veux "de première main" "apprendre, que quand même celui-ci se distinguait"посленевесомый"le vol de tout autre. En effet, il y a chez lui une nuance spéciale.

- Eh bien, si par ordre, - sourit Igor Petrovich, - j'ai éprouvé cela la première "nuance", quand vingt minutes a pendu па les courroies la tête la première dans l'appareil descendu, нe pouvaient à la fois sortir, quelque boulon заело. Après cela ne me donnaient pas se lever pour les pieds, passer du navire à hélicoptère. Portaient dans le fauteuil, bien que ce soit trop... Ici il fallut se séparer avec Svetlana et Володей, lui(ils) - à la tente pour l'inspection médicale, moi - sur ортостатическую l'essai directement dans l'hélicoptère : en se trouvant, en étant assis, en coûtant. Et tout de suite à l'air, vers l'aérodrome, où s'attendait. Mais à attendre avion il était peu intéressant, j'ai obtenu le gouvernail du commandant de l'hélicoptère, le village au fauteuil droit, pour deuxième. Et, merci à lui, dirigeait la voiture jusqu'à l'atterrissage. Bien que l'atterrissage lui-même il à je, naturellement, ne confie pas entièrement. Devant le départ il se trouva qu'ont oublié de m'amener mes objets favorables au vol. Eh bien, sans souliers je me présentais encore dans l'avion, mais sans culottes... Surtout, beaucoup de peuple s'est réuni à l'aéroport pour la rencontre des cosmonautes.. .. Il fallut emprunter la combinaison d'autrui et le bond court, effectivement à pieds nus, parvenir selon бетонке à l'avion, se lever selon la passerelle. Peut-être, même a offensé réuni : que là pour le type мельтешит nu-pieds à un tel moment solennel...

Les sensations, si commencer par la marche, certes, ont changé. Пошатывает - environ comme si tu vas selon la glace glissante, il faut suivre l'équilibre... La Réaction aux leviers - aussi. Le sentiment musculaire est perdu un peu, l'habitude de la gestion travaille, mais il faut il est plus grand, que d'habitude, insérer la conscience, si que, contrôler en supplément les efforts joints aux leviers de commande, et leurs déplacements. Il est devenu clair que l'habitude effectivement stable est nécessaire à tels vols. Et que plus longtemps - l'"absence" de la Terre, on doit préparer à cela mieux le pilote. J'ai compris, pourquoi Янг, par exemple, s'entraînait en avion, et deux heures avant l'atterrissage à "Шаттл".

Avec telles sensations a amené Cette - 154 pour un des aérodromes non loin de Moscou. A fait l'atterrissage, ici était переодет au costume à haute altitude et a levé déjà l'INSTANT.

- À une place ?

- Non, certes, avec le moniteur. Eh bien, et en arrière, à Baïkonour. Sont revenus à deux heures du matin. Il faut dire que je non levais le premier l'avion après l'apesanteur. Ce travail était accompli d'autres cosmonautes encore plus tôt; Джанибеков, par exemple, les Popes... Seulement chez moi la trajectoire à la visite pour l'atterrissage était à un peu d'escarpement. Eh bien, mais l'expérience est accumulée du vol vers le vol et sert à tout.

- Moi entendait, comment après cette arrivée par le premier matin vous êtes sortis à Baïkonour pour le court. Les médecins étaient sont frappés plus qu'agréablement. Peut-être, pour ce "patriotisme" de tennis vous ont élu le président de la Fédération du tennis de l'URSS.

- Aux joueurs de tennis видней. Bien que par ce(cela) matin plutôt non je porte la raquette, mais elle conduisait. À m'étonner je ne se réunissait pas, on voulait "se comprendre simplement", estimer, comme il est plus rapide de revenir à la forme jusqu'à-spatiale, mais avec cela et vers le travail bien fait. Se faisaient sentir la violation de la coordination, et le désaccord musculaire, il fallait plus bientôt se recueillir de nouveau. Bien qu'à moi il est plus facile, que les cosmonautes après les vols de longue durée venus presque jusqu'à un an...

- Et quand est revenue d'une manière intéressante la forme initiale ?

- Selon mes sensations subjectives environ après trois semaines après l'atterrissage, déjà dans le congé, qui nous faisions à Гагре... Là en général tout le temps était condensé - dès le matin le terrain de sport, la mer, les bateaux, les promenades; le soir les concerts, les théâtres, l'organisme. Est arrivé bientôt à la forme, par qui commençait le vol. Comprenait : en effet, il est temps de sortir pour le travail.

- Pour le travail... Et ensuite, dans une nouvelle situation, si quelque chose a changé en votre régime ouvrier du pilote-expérimentateur ? Vous volez déjà autrement, que plus tôt, ou comment "un simple pilote" ?

- J'aspire, comme autrefois. Parce que c'est la profession. Est devenu plus difficilement à cause des charges publiques, qui accompagnent le titre du cosmonaute. Mais il faut et subir de plus le régime professionnel.

Je demande la permission de jeter un coup d'oeil au livret favorable au vol du pilote-expérimentateur du Loup. Il se trouve, les livrets favorables au vol sont de assez gros volumes, à qui à près la minute on apporte la biographie favorable au vol en toutes années du travail. Dans les colonnes(comtes) "l'admission des vols le jour à simple et complexe метеоусловиях" et "l'admission des vols dans la nuit à simple et complexe метеоусловиях" - est bigarrée des noms des voitures - CELLE-LÀ, ИЛы, les INSTANTS, АНы, СУ, les YACKS avec les chiffres toutes sortes de . Ayant forcé l'"auteur" à souffrir avec les putois sibériens des chiffres, je reçois le résultat d'aujourd'hui : presque 360 heures en air, près de 640 départs après l'expédition spatiale. Sur leur caractère peut dire la définition courte, par exemple : "Pour le tire-bouchon". Je demande, si littéralement cela comprendre.

- Littéralement, certes. Les avions continuent à être créés et vivent avec la vie, en se trouvant, comme les gens, à de différentes situations. Il est intéressant aux gens aussi connaître(savoir), comment ils là se conduisent. Nous dirons, doit l'avion sortir du tire-bouchon, mais "ne veut pas"...

- Et vous...

- Non, il "ne veut pas" sortir en ces secondes, qui pour cela sont conduites. On réussit à déduire(sortir) pour ainsi dire en une minute.

- Mais si ...

- Pour cela il y a противо-штопорные les fusées, un parachute spécial de frein, enfin. Mais l'affaire ne leur arrivait pas encore.

- Igor Petrovich, j'espère, c'est le navire non multiple fait des caprices avec le tire-bouchon ?

- Non. Bien que dans l'atmosphère c'est l'avion. Son départ - la joie du grand collectif après le travail immense.

- À un tel rythme tendu à vous il y a le temps pour les passions, le repos, le cinéma, les livres ?

- Est absent pratiquement. Ici, comme si à la confirmation, se fait entendre le coup de téléphone. Le temps-23 heures, mais quelqu'un de Госкомспорта tente d'attirer le Loup à la décision du problème essentiel. La conversation détaillé. Certes, si le président de la fédération de tennis le jour vole pour le tire-bouchon, il faut décider les problèmes des raquettes et les courts dans la nuit.

- Je demandais entendre, comment vous avec d'autres pilotes avez aidé la création de la galerie d'art sur la Kamtchatka, à Елизове.

- C'était le cadeau aux habitants de la Kamtchatka de l'Union des peintres de la RSFSR. 150 tableaux pour la galerie urbaine. Le secrétaire Elizovskogo du comité de ville du Parti a demandé d'aider les livrer à la place. Chez nous se dessinait le vol d'essai de l'IL - 62, il y avait un travail et sur la Kamtchatka. On réussit à aider les compagnons de Kamtchatka, ce et est agréable.

- Cela est lié à quelque personnel неравнодушием vers la peinture ? Chez vous de la maison du tableau...

- A acheté quelques travaux petit à Битце. Je ne connais même pas(ne sais même pas) maintenant exactement, où ce vernissage...

J'informe avec plaisir d'Igor Petrovicha qu'il s'est déplacé à Измайлово - tant que . Je remarque son tranquille, le goût difficile. Calmant, complet du sentiment vivant les études, les natures mortes, un peu, à la mesure, la fantasmagorie d'avant-garde.

- Mais vous êtes entrés avec le livre "V.I.Lenin et la musique". C'est accidentel ?

- Par hasard que notamment cette fois-ci le livre est tombé sous les yeux. Donnaient à un compagnon à la charge. A demandé chez lui. En connaissant(sachant) la relation Ленина à la musique, il est intéressant d'apprendre, comme interprètent cela les autres. Ленина à nous ouvrir et ouvrir encore. Il toujours неожидан, casse toujours les clichés, si examiner et réfléchir.

- Alors à propos des clichés, Igor Petrovich, la question frontal. À la cosmonautique, à votre avis, la reconstruction est nécessaire ? Ou elle, "comme la femme César"...

- La reconstruction, en concernant toute la société, ne peut pas exclure quelques groupes. Moi ordinaire le citoyen de notre société et ordinaire le travailleur de la cosmonautique, et chez moi, comme chez chacun, les jugements et les notions, qui on voudrait contrôler et défendre dans la polémique directe et ouverte professionnelle. Par une principale condition, il me semble, maintenant est plus que jamais la capacité à percevoir et comprendre les signaux authentiques allant de tous les systèmes et les sous-systèmes, de tous les terrains de notre vie. Premièrement, l'information elle-même doit être exceptionnellement exacte. Cela concerne l'histoire, et l'éducation, les économies, et la technique(techniciens). Deuxièmement, les décisions doivent correspondre à cette exactitude, ne pas se voiler par les buts de la prospérité imaginaire. Cela est le plus complexe dans la psychologie des relations. Cela demande le courage personnel, et la démocratie publique. Eh bien, et simplement le professionalisme.

À lui voler demain, et après-demain, et encore dans des jours et les jours. Nous sommes devenus déjà l'humanité volant. Mais quelqu'un volera toujours en avant, en éprouvant la ligne, et la technique(technicien), et. C'est pourquoi il y avait une telle profession et la vocation : la personne volant.

A.TARASOV. (le Spécialiste. корр. De "La Pravda").


Version originale du texte


Правда
4 марта 1988 года
Из космоса - на самолет!
наш собеседник космонавт Игорь Волк

Герой Советского Союза космонавт Игорь Волк-заслуженный летчик-испытатель СССР, один из участииков работы по программе советского космического корабля многоразового использования. Нас адресовали к нему письма многих читателей, интересующихся этим проектом, о котором сообщил недавно на пресс-конференции начальник Главкосмоса СССР А.Дунаев.





Разговор с Игорем Волком оказался делом не простым. Во-первых, летчик-испытатель практически неуловим на земле. Во-вторых, он человек крайне немногословный и сдержанный. Все, что касается собственных переживаний, считает делом второстепенным. А читатели как раз это и поручили: узнать, что делает, думает, переживает участник этой новой космической работы.

Вижу в глазах собеседника усталость - он живет еще по камчатскому времени, из которого только что вернулся. Там уже утро, а здесь еще дорабатывать надо. Но другого момента долго не будет, поэтому я преодолеваю чувство вины, а мой собеседник - чувство усталости.

- Многие читатели интересуются нашим "челноком" и при этом спрашивают, не отстаем ли мы от американцев...

- А почему надо считать работу в космосе гонкой на скорость, стадионным забегом? Кто вперед? Вселенная бесконечна, финиша там нет. Каждый выбирает посильную и необходимую в данный момент задачу, вкладывая в ее решение силы и средства. Как летчику, мне бы тоже хотелось поднять первым в мире такой корабль и вывести его за атмосферу. Но это вопросы самолюбия, они здесь десятые. Как инженер я понимаю, что должен решаться громадный комплекс прежде всего научно-технических задач, в котором важны все звенья, и каждое требует колоссального внимания. Пример "Чэлленджера" показывает трагическую цену поспешности, гоночной атмосферы... Речь идет не о том, чтобы сделать корабль раньше кого-то, а о том, чтобы выйти на новый этап применения космической техники. Корабль должен работать в космосе, выполняя свойственные только ему функции. Он не заменит долговременную орбитальную станцию, например, или технологическую установку. Но усилит их значимость, работая в комплексе с ними.

- Сколько воздушно-космических кораблей, например, вы видите в расцвет их века?

- Множество. Им придется выполнять ту же работу, которую делает сейчас Аэрофлот. Только сфера действия расширится. Вплоть до космоса.

- Недавно, после возвращения со станции "Мир" советско-сирийского экипажа, мы увидели, как Анатолий Левченко направлялся к самолету ТУ-154, чтобы совершить на нем полет. Такие полеты тоже являются испытательными?

- Конечно. Анатолий отлично справился с этой работой. Она входит в программу подготовки к полетам па пилотируемом корабле многоразового пользования.

В свое время Игорь Волк так же попал "с корабля на бал". Кораблем был спускаемый аппарат "Союза Т-12", в котором в конце июля 1984 года он вернулся с "Салюта-7" вместе с Владимиром Джанибековым и Светланой Савицкой. А "балом" - пилотирование самолетов после двенадцатидневной невесомости. К тому времени его налет составлял около пяти тысяч часов. Из этих тысяч многие и многие в непростых испытательных ситуациях. Он гордится тем, что летает практически на всех самолетах, которые выпускаются нашей авиационной промышленностью, и тем, что удалось попробовать себя на всех участках огромного поля испытательной деятельности. Его экзаменаторами, наставниками, а затем и товарищами по небу были поистине великие: Коккинаки, Анохин, Гарнаев, Амет-хан, Гудков... Экзаменовали и полеты на штопор, и команды катапультироваться, оставшиеся, кстати, невыполненными. Типичная жизнь летчика-испытателя, говорит он и охотно переходит на достоинства своих товарищей. Но мне хочется "из первых рук"" узнать, чем все же отличался этот "посленевесомый" полет от всех остальных. Ведь есть у него свой особый оттенок.

- Ну если по порядку,- усмехается Игорь Петрович,- то первый "оттенок" я испытал, когда двадцать минут провисел па ремнях вниз головой в спускаемом аппарате, нe могли сразу вытащить, какой-то болт заело. После этого мне не дали встать на ноги, пройти от корабля до вертолета. Несли в кресле, хотя это было излишне... Здесь пришлось разлучиться со Светланой и Володей, им - в палатку для медицинского обследования, мне - на ортостатическую пробу прямо в вертолете: лежа, сидя, стоя. И сразу же в воздух, к аэродрому, где ждал самолет. Но ждать было неинтересно, я выпросил штурвал у командира вертолета, сел в правое кресло, за второго. И, спасибо ему, управлял машиной до посадки. Хотя саму посадку он мне, естественно, полностью не доверил. Перед вылетом оказалось, что мне забыли привезти мои летные вещи. Ну без ботинок я еще представлял себя в самолете, а без штанов... Тем более, много народу собралось в аэропорту для встречи космонавтов... Пришлось занять чужой комбинезон и короткой перебежкой, действительно босым, добираться по бетонке до самолета, подниматься по трапу. Может, даже обидел собравшихся: что там за тип мельтешит босиком в такой торжественный момент...

Ощущения, если начинать с ходьбы, конечно, изменились. Пошатывает - примерно как будто идешь по скользкому льду, надо следить за равновесием... Реакция на рычаги - тоже. Мышечное чувство несколько утеряно, навык управления работает, но приходится больше, чем обычно, включать сознание, что ли, контролировать дополнительно усилия, прилагаемые к рычагам управления, и их перемещения. Стало ясно, что для таких полетов необходим действительно устойчивый навык. И чем длительней -"отлучка" с Земли, тем лучше должен быть подготовлен летчик. Я понял, почему Янг, например, тренировался на самолете, и за два часа до посадки в "Шаттл".

Вот с такими ощущениями привел ТУ-154 на один из аэродромов недалеко от Москвы. Сделал посадку, тут же был переодет в высотный костюм и поднял уже МИГ.

- Одноместный?

- Нет, конечно, с инструктором. Ну и назад, в Байконур. Вернулись в два ночи. Надо сказать, что я не первый поднимал самолет после невесомости. Эту работу выполняли и другие космонавты еще раньше; Джанибеков, например, Попов... Только у меня траектория при заходе на посадку была немного круче. Ну а опыт накапливается от полета к полету и служит всем.

- Я слышал, как после этого прилета в первое же утро вы вышли в Байконуре на теннисный корт. Медики были более чем приятно поражены. Может, за этот теннисный "патриотизм" вас и избрали председателем Федерации тенниса СССР.

- Теннисистам видней. Хотя в то утро скорее не я ракетку носил, а она меня водила. Никого удивлять я не собирался, просто хотелось "понять себя", прикинуть, как быстрее вернуться к до-космической форме, а с этим и к полноценной работе. Чувствовались и нарушение координации, и мышечный разлад, надо было поскорей собрать себя заново. Хотя мне-то проще, чем космонавтам после длительных полетов, дошедших почти до года...

- И когда же интересно вернулась первоначальная форма?

- По моим субъективным ощущениям примерно спустя три недели после посадки, уже в отпуске, который мы проводили в Гагре... Там вообще все время было уплотнено - с утра спортплощадка, море, лодки, прогулки; вечером концерты, театры, орган. Скоро дошел до формы, с которой начинал полет. Понимал: ведь пора на работу выходить.

- На работу... А потом, в новом статусе, изменилось ли что-либо в вашем рабочем режиме летчика-испытателя? Вы летаете уже иначе, чем раньше, или как "простой летчик"?

- Стремлюсь, как и прежде. Потому что это профессия. Труднее стало из-за общественных нагрузок, которые сопутствуют званию космонавта. Но надо и при этом выдерживать профессиональный режим.

Прошу разрешения заглянуть в летную книжку летчика-испытателя Волка. Оказывается, летные книжки - это довольно толстые тома, в которые с точностью до минуты заносится летная биография за все годы работы. В графах "допуск к полетам днем в простых и сложных метеоусловиях" и "допуск к полетам ночью в простых и сложных метеоусловиях" - пестрит от названий машин - ТУ, ИЛы, МИГи, АНы, СУ, ЯКи со всевозможными цифрами. Заставив "автора" помучиться с колонками цифр, получаю сегодняшний результат: почти 360 часов в воздухе, около 640 вылетов после космической экспедиции. Об их характере может сказать короткое определение, к примеру: "На штопор". Спрашиваю, буквально ли это понимать.

- Буквально, конечно. Самолеты продолжают создаваться и живут своей жизнью, попадая, как и люди, в разные ситуации. Людям тоже интересно знать, как они себя там ведут. Скажем, должен самолет выйти из штопора, а "не хочет"...

- И вы...

- Нет, он "не хочет" выйти за те секунды, которые на это отведены. Удается выводить, скажем, за минуту.

- А если...

- Для этого есть противо-штопорные ракеты, специальный тормозной парашют, наконец. Но до них еще дело не доходило.

- Игорь Петрович, надеюсь, это не многоразовый корабль капризничает со штопором?

- Нет. Хотя в атмосфере это самолет. Его вылет - радость большого коллектива после огромной работы.

- При таком напряженном ритме у вас остается время на увлечения, отдых, кино, книги?

- Практически нет. Тут же, словно в подтверждение, раздается телефонный звонок. Время -23 часа, но кто-то из Госкомспорта пытается привлечь Волка к решению насущной проблемы. Разговор обстоятельный. Конечно, если председатель теннисной федерации днем летает на штопор, то проблемы ракеток и кортов приходится решать ночью.

- Мне пришлось слышать, как вы с другими летчиками помогли созданию художественной галереи на Камчатке, в Елизове.

- Это был подарок жителям Камчатки Союза художников РСФСР. 150 картин для городской галереи. Секретарь Елизовского горкома партии попросил помочь доставить их на место. У нас намечался испытательный рейс на ИЛ-62, была работа и на Камчатке. Удалось помочь камчатским товарищам, это и самим приятно.

- Это связано с каким-то личным неравнодушием к живописи? Вот у вас дома картины...

- Купил несколько работ небольших в Битце. Сейчас даже не знаю точно, где этот вернисаж...

С удовольствием осведомляю Игоря Петровича, что он перекочевал в Измайлово - пока. Отмечаю его спокойный, разборчивый вкус. Успокаивающие, полные живого чувства этюды, натюрморты, немного, в самую меру, авангардной фантасмагории.

- А вот вы вошли с книгой "В.И.Ленин и музыка". Это случайно?

- Случайно, что именно в этот раз книга попалась на глаза. Дали одному товарищу в нагрузку. Попросил у него. Зная отношение Ленина к музыке, интересно узнать, как интерпретируют это другие. Ленина нам еще открывать и открывать. Он всегда неожидан, всегда ломает стереотипы, если всмотреться и вдуматься.

- Тогда насчет стереотипов, Игорь Петрович, вопрос лобовой. Космонавтике, на ваш взгляд, нужна перестройка? Или она, "как жена Цезаря"...

- Перестройка, касаясь всего общества, не может исключать какие-то звенья. Я рядовой гражданин нашего общества и рядовой работник космонавтики, и у меня, как и у любого, свои суждения и понятия, которые хотелось бы проверить и отстоять в прямой и открытой профессиональной полемике. Главным условием, мне кажется, сейчас как никогда является способность воспринимать и осмысливать достоверные сигналы, идущие от всех систем и подсистем, со всех участков нашей жизни. Во-первых, сама информация должна быть исключительно точной. Это касается и истории, и воспитания, и экономики, и техники. Во-вторых, решения должны соответствовать этой точности, не затуманиваться целями мнимого благополучия. Это оказывается самым сложным в психологии взаимоотношений. Это требует и личного мужества, и общественной демократии. Ну и просто профессионализма.

Ему лететь и завтра, и послезавтра, и еще через дни и дни. Мы уже стали летающим человечеством. Но кто-то всегда будет лететь впереди, испытывая и трассу, и технику, и себя. Потому и возникла такая профессия и призвание: человек летящий.

А. ТАРАСОВ. (Спец. корр. "Правды").